Le dessin a toujours tenu une place essentielle dans la démarche de Pierre Buraglio. Sans qu’elle ait été tenue secrète, cette pratique n’a pas encore été abordée sous un angle rétrospectif, permettant de considérer plus justement la place centrale qu’occupe ce médium dans son cheminement créatif.
Contribuant à sa notoriété, mobilisant une part non négligeable de son temps, soulignant son attachement à l’histoire de la peinture, sa désormais « classique » série des Dessins d’après… réalisée à la mine graphite ou à l’encre de Chine depuis les années 1980 coexiste avec d’autres ensembles plus abstraits ou faisant appel à d’autres techniques témoignant de son incessante inventivité. Le masquage, l’agrafage, le découpage ou le collage comme l’assemblage mettent ainsi à l’épreuve son désir permanent de renouvellement qui ne le quitte jamais.
La particularité et l’originalité de son œuvre s’inscrivent dans une volonté de déconstruire la démarche habituellement admise comme conventionnelle pour mieux la reconstruire, ou plutôt pour acter la coexistence d’approches a priori antagonistes. C’est cette richesse que l’ouvrage entend mettre en exergue en montrant la multiplicité d’une pensée en constante recherche depuis les débuts de l’artiste jusqu’à aujourd’hui.
Sur le vif et précédemment. Pierre Buraglio, œuvres sur papier
DESCRIPTIF TECHNIQUE
21 x 27 cm, 128 pages, 100 illustrations, cartonné contrecollé
25 € – ISBN : 978-2-35906-472-8L'AUTEUR
Sous la direction de Philippe Bouchet, historien de l’art et commissaire d’exposition
COÉDITEUR
Coédité avec le musée des Beaux-Arts, Orléans
PARUTION
En librairie le 26 juin 2025.
• L’ouvrage est publié à l’occasion de l’exposition présentée au musée des Beaux-Arts d’Orléans, du 26 avril au 21 septembre 2025.
• Invité à s’approprier les cabinets d’arts graphiques du musée, à mêler ses œuvres anciennes aux dessins réalisés in-situ, à faire dialoguer quelquefois son travail avec les collections permanentes, Pierre Buraglio dévoile un parcours original qui interroge tout autant la pratique que la nature même du dessin qu’il appréhende toujours avec la même justesse.