Entre les sculptures de Thomas Helbig et les céramiques d’Anne Wenzel ou de Michel Gouéry, il y a un incontestable air de famille. Les bronzes de Stéphane Pencréac’h conversent avec les cires de John Isaacs. Les scènes peintes par Ronald Ophuis, qui reconstituent des faits divers survenus au cours de conflits récents, résonnent avec les huis clos alpins de Léopold Rabus. Les dessins de Bernhard Martin fourmillent quant à eux de péchés en tous genres et d’images doubles. C’est là un trait commun partagé par les huit artistes présentés lors de l’exposition Signs of the Times : ce que l’on y perçoit de notre temps transparaît à travers le mythe, la métaphore et la forme. Rien n’est affirmé de manière manifeste. Mais manifestement, tout cela n’est pas de très bon augure…