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Le jardin se présente comme le lieu de retraite idéal. Il est prédisposé, par sa nature, a accueillir l'individu qui veut faire un pas de côté et tourner le dos à l'histoire. À l'artiste, il offre un refuge dans un ailleurs plus habitable où, loin des conventions et des obligations sociales, la création peut jaillir plus librement. Dès les origines, le jardin se présente comme un espace clos, à l'écart. 
L'étymologie même des termes qui désignent ce lieu le rappelle : le germanique gars, le latin hortus, le persan pariades, que les Grecs traduisirent paradeisos, définissent tous un espace clôturé, physiquement séparé du territoire environnant.  Les murs d'enceinte qui le protègent en font, depuis l'antiquité, un microcosme, un univers en soi, un espace magique, comme s'il était régi par des lois qui ne seraient pas exactement celles du monde ordinaire. Un monde à part, où l'on peut réaliser, à l'abri des regards, un idéal de vie créé de toutes pièces, cohérent avec les aspirations de celui qui l'habite, au contact de la nature.

Les jardins d'artistes au XIXe siècle en Europe

  • DESCRIPTIF TECHNIQUE

    20,5 x 25 cm, 160 pages, 100 illustrations, broché 
    15 € – ISBN : 978-2-35906-167-3
     
     
  • AUTEURS

    Ouvrage collectif

    sous la direction de Marco Martella

  • COÉDITEUR

    Coédité avec le Conseil départemental des Hauts-de-seine. Direction des Parcs, Jardins et Paysages

  • PARUTION

    Mai 2016

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