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Le tableau de Claude Monet intitulé Camille sur son lit de mort a connu un destin étrange. Aussitôt peint, il fut mis au secret par l’artiste lui-même et littéralement « enfoui ».
Il ne réapparaîtra que quatre-vingts ans plus tard, rejoignant alors la pleine visibilité historique, à l’occasion du don fait par Katia Granoff à la galerie du Jeu de Paume – musée du Louvre en 1963. Camille Monet, première femme du peintre, meurt, après une longue agonie, le 5 septembre 1879. Il n’y a probablement pas de témoin lorsque Monet, dans la chambre funèbre de la maison de Vétheuil, s’apprête à entreprendre son tableau. Dans une confidence faite bien plus tard à Clemenceau, Monet y fera allusion, mais à mots voilés, en prenant soin de ne pas nommer son modèle. Que signifie cette omission du nom ? Et cette toile, que représente-t-elle dans la trajectoire du peintre ? N’est-ce pas là, dans la béance provoquée par le deuil, que le peintre va conclure – mais souterrainement – son pacte obscur avec l’eau ?
Le peintre Jean-Paul Marcheschi revient sur cette œuvre, dans laquelle il voit l’origine de la grande aventure des Nymphéas.

Camille morte. Notes sur les Nymphéas

  • DESCRIPTIF TECHNIQUE

    11 x 17 cm, 54 pages, broché avec rabats
    13 € - ISBN : 978-2-35906-048-5
  • AUTEUR

    Jean-Paul Marcheschi

  • COÉDITEUR

    Édité avec le soutien de Phâo/Art3

  • PARUTION

     

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