Édouard Sacaillan interroge la condition humaine. Dans un registre expressionnisme démonstratif, il peint la comédie humaine. Tel un cinéaste, il met en scène des personnages, distribue les rôles, éclaire certains visages pour les faire émerger de la scène... Tous deviennent acteurs mais tous sont aussi spectateurs. Les toiles d’Édouard Sacaillan sont hantées par des visages perdus, souvent ceux de personnes proches, des regards magnétiques, tourmentés, inquiets, des yeux accrocheurs. Tous disent la solitude et le désordre. Tout est cris et silence, ombre et lumière, réel et imaginaire. Une œuvre à la fois figée et en mouvement, pleine de couleurs comme de noirceurs, une œuvre singulière.